Le CFS s’informe sur la loi 011-2025/ALT

Published by Mouniratou GOUMBANE on

Le monde associatif burkinabè est engagé dans une phase cruciale de son histoire. Depuis le 23 juillet 2025, la loi 011-2025/ALT du 17 juillet 2025 portant liberté d’association est entrée en vigueur. Les organisations de la société civile (OSC) disposent d’un délai d’un an, soit jusqu’au 23 juillet 2026, pour se conformer aux nouvelles dispositions. Passé ce délai, les associations non conformées seront réputées dissoutes.

C’est dans cette dynamique que le Conseil provincial des OSC du Houet a organisé, le vendredi 05 septembre 2025, une conférence publique à l’Espace rencontre jeunesse de Dafra. Cette rencontre a rassemblé un grand nombre d’acteurs associatifs, parmi lesquels le Collectif Femmes et Solidarité (CFS), fortement mobilisé pour s’imprégner des enjeux de la loi et défendre les intérêts des femmes et des jeunes dans ce nouveau cadre légal.

Une conférence riche en enseignements

Animée par Hermann Douanio, président du Conseil national des OSC, la conférence a permis de présenter les grandes innovations de la nouvelle loi. L’orateur a rappelé que son élaboration s’est voulue participative et inclusive, avec la prise en compte de près de 80 % des propositions des OSC. Plusieurs structures majeures, dont le Conseil national des OSC, le Réseau national de lutte contre la corruption, l’Association des femmes juristes du Burkina Faso, le Centre pour la gouvernance démocratique et le Laboratoire Citoyennetés, ont été consultées dans le processus.

Après une présentation détaillée, une phase d’échanges a permis aux participants de poser une douzaine de questions. Les préoccupations ont porté sur les conditions de conformité, les modalités de suivi et les impacts pratiques de cette loi sur la vie associative.

La participation active du Collectif Femmes et Solidarité

Le CFS a pris part à cette rencontre avec une délégation représentative de ses membres. Son objectif : s’informer en profondeur pour mieux accompagner les associations féminines et de jeunes dans la commune de Bobo-Dioulasso et dans la province du Houet.

Cette participation s’inscrit dans la mission du collectif, qui œuvre à :

  • Renforcer les capacités des associations de femmes et de jeunes ;
  • Promouvoir la bonne gouvernance associative ;
  • Défendre la place des femmes dans les dynamiques démocratiques et citoyennes.

À travers sa présence, le Collectif Femmes et Solidarité entend relayer les acquis de cette conférence auprès de ses structures membres et partenaires, afin que toutes puissent s’approprier les nouvelles règles et se conformer à temps.

Une vision commune pour le monde associatif

La conférence a permis de rappeler que cette réforme vise à donner une meilleure orientation aux associations burkinabè pour en faire des partenaires fiables dans les actions de développement et de gouvernance.

Les participants, dont le CFS, ont salué l’initiative du Conseil provincial des OSC et ont exprimé leur disponibilité à poursuivre ce travail d’appropriation de la loi. En guise de perspective, ils se sont accordés sur une action de solidarité en faveur de Faso Mêbo, signe que la cohésion et l’entraide demeurent au cœur de la vie associative.

Le Collectif Femmes et Solidarité se réjouit d’avoir pris part à cette rencontre capitale. En tant qu’acteur engagé pour la démocratie, la cohésion sociale et la promotion des droits des femmes, il poursuivra son travail d’information et de sensibilisation auprès des associations locales.

Pour le CFS, la bonne gestion associative commence par le respect des textes et la connaissance du cadre légal. C’est ensemble, dans la transparence et la solidarité, que les OSC du Houet pourront relever les défis et consolider leur rôle dans le développement du Burkina Faso.

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