Présentation de la Loi Coopérative au Burkina Faso : Une journée d’échange au Collectif Femmes et Solidarités

Published by Mouniratou GOUMBANE on

Le samedi 11 janvier 2025, le siège du Collectif Femmes et Solidarités a accueilli une journée de présentation de la Loi Coopérative au Burkina Faso. Cette rencontre, initiée par le collectif, visait à mieux comprendre le cadre juridique des coopératives et à explorer les opportunités qu’offre ce modèle pour structurer et développer des activités économiques viables.

Le Collectif Femmes et Solidarités est une initiative regroupant plusieurs dizaines associations féminines partageant une même vision : renforcer l’autonomie économique des femmes à travers des projets communs. Jusqu’ici organisé sous une forme associative, le collectif aspire désormais à évoluer vers un modèle coopératif. Ce changement s’inscrit dans une volonté d’améliorer la gestion des ressources, d’accroître la rentabilité de leurs activités et de créer des opportunités économiques durables pour ses membres.La mise en place d’une coopérative leur permettrait de structurer leurs initiatives, d’accéder plus facilement à des financements et de bénéficier d’un cadre légal propice à la mise en place d’activités génératrices de revenus. C’est dans ce contexte que la journée de sensibilisation a été organisée, avec la participation d’experts du secteur.

Comprendre la Loi Coopérative au Burkina Faso

La Loi Coopérative, en vigueur au Burkina Faso, définit le cadre légal des coopératives, leur organisation, leur fonctionnement et les avantages qu’elles offrent aux membres. Elle met en avant des principes fondamentaux tels que :• L’adhésion volontaire et ouverte, permettant à toute personne partageant les objectifs de la coopérative d’y adhérer librement.• La gestion démocratique, où chaque membre dispose d’une voix, indépendamment du capital investi.• La participation économique des membres, assurant que les bénéfices sont réinvestis dans la coopérative ou redistribués équitablement.• L’autonomie et l’indépendance, garantissant que les coopératives restent des structures gérées par leurs membres.• L’éducation et la formation, afin de renforcer les capacités des membres et améliorer la gestion des activités.Ces principes offrent aux groupements une alternative efficace aux modèles économiques traditionnels, avec un cadre plus inclusif et solidaire.

Un engagement vers l’autonomie économique

Au cours de cette journée, les participantes ont pu échanger sur les modalités de création d’une coopérative, les obligations légales, mais aussi les défis et opportunités liés à ce choix. L’accent a été mis sur la nécessité d’une bonne gouvernance, d’une transparence financière et d’une planification stratégique pour assurer la pérennité des initiatives.La rencontre a été une véritable source de motivation pour les membres du Collectif Femmes et Solidarités, qui ont exprimé leur volonté de formaliser leur projet en coopérative dans les mois à venir. En s’appuyant sur ce modèle, elles espèrent structurer leurs activités et générer des revenus de manière durable, tout en renforçant la solidarité entre les femmes entrepreneures.À travers cette démarche, le collectif illustre l’importance des coopératives comme levier de développement économique et d’émancipation pour les femmes au Burkina Faso. Cette initiative marque ainsi un pas décisif vers une organisation plus structurée et résiliente, capable de créer des opportunités pour ses membres et de contribuer au développement local.

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